Antonin Dvorak - Stabat Mater, op.58 - Le texte - Autres oeuvres

Publié le par F de l'O

Comme vous pouvez le voir dans la traduction, ce n'est pas un texte facile à interpréter. Le pathos est omniprésent et le texte joue sur la répétition constante d'idées peu variées pour amener le croyant à la réflexion et à la prière. Par ailleurs, si vous regardez de plus près  la version latine, vous constaterez qu'une lecture rhytmique est de prime abord quasiment impossible tellement les variations de mesures et de rimes  sont importantes. Ces difficultés créent des obstacles supplémentaires qu'un compositeur a souvent du mal à surmonter. C'est sans doute pour cela que malgré un thème artistique puissant qui a été exploité de manière régulière par les sculpteurs ou les peintres, le Stabat Mater n'a finalement inspiré que  peu de compositeurs. La première partition est d'un certain John Browne et remonte au tout début du 16ème siècle (1503 environ), mais ses successeurs ont des noms qui vous parlent sans doute plus : Palestrina, Domenico et Alessandro Scarlatti, Pergolese, Rossini, Liszt, Verdi, Poulenc...

Le Stabat Mater de Pergolese a été longtemps le plus populaire de tous, et comme le dit M Steinberg, "cette version est sans doute trop légère pour refléter le texte original, mais aussi certainement trop intéressante pour mériter son actuel négligence". Pour ceux qui recherchent une version d'une grande force et imposante, je vous conseille la mise en musique de Franz Liszt. Il l'a écrite dans le cadre de son oratorio Christus et il mérite une écoute indépendante...

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